La méthode

Danse Thérapie

Danse & Cancer 

Pour passer de l’idée d’un corps qui semble trahir à l’expérience d’un corps partenaire.

Shéhérazade Boyer-Tami : “Ce que je sais du cancer et des bénéfices de la danse me fait dire que celle-ci peut mais surtout doit devenir un outil thérapeutique incontournable au service de tous.

D’abord au service du patient lui-même afin qu’il traverse au mieux les traitements et  « l’après cancer » pour mieux rebondir, transformer positivement l’expérience de la maladie.

Puis au service des familles-aidantes pour mieux comprendre et accepter les vulnérabilités : la sienne et celle de l’autre aimé-soigné.

Puis enfin au service du corps médical.

C’est au contact des patients que j’ai pensé une approche au plus près de leurs besoins et adapté la danse thérapie à l’oncologie”

Les patients rapportent : 

« Mon corps est mobilisé pour autre chose que les traitements »

« L’énergie vitale augmente »

« La fatigue baisse »

« Les sourires réapparaissent dans le cadre des ateliers et dans la vie aussi »

« Je me saisis des exercices proposés pour établir une routine journalière pour ne plus jamais oublié mon corps ». L’autonomie gagne du terrain.  

Mots d'experts

Dr Alain TOLEDANO, Cancérologue, Président de l’institut Rafaël

« En tant que médecin cancérologue travaillant sur la maladie cancéreuse et ses impacts sur les individus et leurs accompagnants, je tiens à recommander la danse-thérapie pour les patients traités d’un cancer.

L’institut dédié aux patients atteints de cancer que nous avons fondé a pour objectif de passer d’une médecine centrée sur la maladie à une médecine centrée sur l’individu et son projet de vie.

L’impression clinique d’efficacité de la danse-thérapie autant que les résultats des premiers mois d’évaluation, nous incitent à considérer ces soins comme innovants et efficaces.

La réhabilitation de l’image de soi et la réappropriation de son corps sont parfaitement intégrées dans les approches de danse thérapie, la santé intégrative est parfaitement symbolisée par cette action utile, efficace et redonnant sourire et vitalité aux patients et à leurs familles. »

Dr Alain TOLEDANO, Cancérologue, Président de l’institut Rafaël

« En tant que médecin cancérologue travaillant sur la maladie cancéreuse et ses impacts sur les individus et leurs accompagnants, je tiens à recommander la danse-thérapie pour les patients traités d’un cancer.

L’institut dédié aux patients atteints de cancer que nous avons fondé a pour objectif de passer d’une médecine centrée sur la maladie à une médecine centrée sur l’individu et son projet de vie.

L’impression clinique d’efficacité de la danse-thérapie autant que les résultats des premiers mois d’évaluation, nous incitent à considérer ces soins comme innovants et efficaces.

La réhabilitation de l’image de soi et la réappropriation de son corps sont parfaitement intégrées dans les approches de danse thérapie, la santé intégrative est parfaitement symbolisée par cette action utile, efficace et redonnant sourire et vitalité aux patients et à leurs familles. »

« Les groupes de paroles fondés sur la logothérapie ont pour objectif de redonner du sens à une vie bouleversée par l’annonce et les traitements du cancer, la Danse Thérapie elle, encourage l’écoute du corps et réamorce la pulsion de vie.

D’où l’idée d’introduire, à l’Institut Rafaël, une séance de danse thérapie juste après la sixième séance de groupe et accompagner la libération de la parole en donnant la voix au corps et peut-être plus…

Après un exercice de respiration dynamique, l’échauffement commence. C’est le point de départ d’un continuum qui durera 1h30 et pendant lequel toutes les cellules sont invitées au mouvement.

Toutes le disent : ces moments volés ensemble au cancer, aux traitements, aux soucis du quotidien, à la peur sont libérateurs. Sur l’auto évaluation, le thermomètre de l’énergie vitale remonte, celui des douleurs et de la fatigue baisse. L’air semble plus léger, un sourire illumine tous les visages.

À la séance suivante du groupe de paroles, le groupe était manifestement plus présent, plus confiant, animé d’une nouvelle mythologie : nous sommes le groupe qui a jeté ses masques aux orties et qui est prêt à tout aborder car nous avons été capables d’aller plus vite, plus loin, autrement. »

Isabelle DELATTRE, Logothérapeute à l’Institut Rafaël

Isabelle DELATTRE, Logothérapeute à l’Institut Rafaël

« Les groupes de paroles fondés sur la logothérapie ont pour objectif de redonner du sens à une vie bouleversée par l’annonce et les traitements du cancer, la Danse Thérapie elle, encourage l’écoute du corps et réamorce la pulsion de vie.

D’où l’idée d’introduire, à l’Institut Rafaël, une séance de danse thérapie juste après la sixième séance de groupe et accompagner la libération de la parole en donnant la voix au corps et peut-être plus…

Après un exercice de respiration dynamique, l’échauffement commence. C’est le point de départ d’un continuum qui durera 1h30 et pendant lequel toutes les cellules sont invitées au mouvement.

Toutes le disent : ces moments volés ensemble au cancer, aux traitements, aux soucis du quotidien, à la peur sont libérateurs. Sur l’auto évaluation, le thermomètre de l’énergie vitale remonte, celui des douleurs et de la fatigue baisse. L’air semble plus léger, un sourire illumine tous les visages.

À la séance suivante du groupe de paroles, le groupe était manifestement plus présent, plus confiant, animé d’une nouvelle mythologie : nous sommes le groupe qui a jeté ses masques aux orties et qui est prêt à tout aborder car nous avons été capables d’aller plus vite, plus loin, autrement. »

Jennifer Krief, Chef de service prévention ville de Suresnes

« Le cancer, dès l’annonce du diagnostic, vient faire effraction dans le quotidien des patients et engendre des états psychiques évolutifs et variables. Le cancer touche le corps. Il remet en cause toute l’image du corps construite jusque là.

Le corps de la femme est aussi aux prises avec de nombreuses représentations dans notre société. Aimé, normé, détesté, fantasmé. Chaque femme a plus ou moins intégré ce à quoi elle doit et veut ressembler. Le corps malade vient donc modifier l’image consciente et inconsciente du corps.

Souvent les patients se retrouvent clivés : psychisme d’un côté, somatique de l’autre.

La danse-thérapie permet de se re connecter, à soi et aux autres. De se retrouver, d’éprouver d’autres sensations, de se ré-approprier son corps, de le (re)découvrir, de l’aimer.

Il peut permettre à certains d’exprimer par le mouvement ce qui ne peut être dit.

La danse-thérapie proposée comme soin en oncologie, est à penser comme un outil psycho corporel puissant et positif pour les patients et pour les équipes de professionnels qui les accompagnent. »

Jennifer Krief, Chef de service prévention ville de Suresnes

« Le cancer, dès l’annonce du diagnostic, vient faire effraction dans le quotidien des patients et engendre des états psychiques évolutifs et variables. Le cancer touche le corps. Il remet en cause toute l’image du corps construite jusque là.

Le corps de la femme est aussi aux prises avec de nombreuses représentations dans notre société. Aimé, normé, détesté, fantasmé. Chaque femme a plus ou moins intégré ce à quoi elle doit et veut ressembler. Le corps malade vient donc modifier l’image consciente et inconsciente du corps.

Souvent les patients se retrouvent clivés : psychisme d’un côté, somatique de l’autre.

La danse-thérapie permet de se re connecter, à soi et aux autres. De se retrouver, d’éprouver d’autres sensations, de se ré-approprier son corps, de le (re)découvrir, de l’aimer.

Il peut permettre à certains d’exprimer par le mouvement ce qui ne peut être dit.

La danse-thérapie proposée comme soin en oncologie, est à penser comme un outil psycho corporel puissant et positif pour les patients et pour les équipes de professionnels qui les accompagnent. »

Témoignages

« Avant la danse, je n’avais pas de corps… Il était enfoui dans les méandres de mon Cerveau-Roi, figé comme un bloc de pierre, sous des millefeuilles de conventions, de fausses croyances, de désillusions, de frustrations et de souffrance…

Avant elle, mon mental dirigeait, ordonnait, dictait, enivré de sa Toute Puissance, de sa supériorité méprisante qui ignorait superbement le Trésor de mon Corps perclus.

Aujourd’hui, je sais que j’ai un Corps….Je le sens, je le vibre, je le célèbre, je le vis….

Je ne veux plus m’arrêter de danser. »

Nass Ham, Cycle Danse-Thérapie à l’Institut Rafaël

« J’ai commencé à danser à mi chemin de ma chimiothérapie. À ce moment-là je subissais de plein fouet les effets du traitement (perte des cheveux avec douleur du cuir chevelu, énorme fatigue, des nausées parfois…). Et j’ai constaté que lors des ateliers j’oubliais ces désagréments, éprouvant un grand plaisir à me laisser enivrer par la musique qui entraînait si naturellement mon corps loin de la réalité que je vivais.

J’ai su que j’avais trouvé un bon complément aux traitements.   

– J’ai cherché à pratiquer plus souvent. Ainsi, depuis mi-novembre 2017, je suis des cours hebdomadaires.

M’exprimer me fait me sentir heureuse. Dans le présent.

Je « suis » la danse et la musique. Par ailleurs, j’ai davantage envie de prendre soin de moi, de mon image. Respecter mon corps. Ne pas cacher ma féminité. »

Ana-Maria, Centre écoute Cancer Alizées Suresnes

“Un bain d’énergie positive !

Mon traitement a commencé par la Chimio. Je me sentais très isolée et épuisée.

J’ai été surprise par l’accueil , l’esprit de travail et la dynamique  créée autour du mieux être par la danse : un travail sur la respiration , sur l’ancrage au sol , puis une mise en place très douce de mouvements en pleine conscience. Nous apprenons à coordonner respiration et mouvement, cela m’apporte un grand bien-être. Le cours s’achève par une séance de relaxation. Nous apprenons à détendre notre corps… »

A la maison je reprends ces exercices et cela m’aide à moins souffrir dans mon quotidien .

Une complicité naît entre les participantes et au son de musiques variées et bien rythmées nous nous détachons de notre maladie, ne nous définissons plus par elle.

À travers notre bonne humeur et nos sourires, nous reprenons vie.“

Tazim, Service Chimio Clinique Hartmann

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